ACQUISITION
D’IMMOBILIER D’ENTREPRISE
Quelle solution choisir ?
Le simulateur, ci-contre, vous donne un aperçu du savoir-faire que nous apportons
à nos clients afin de leur proposer la meilleure solution pour leurs acquisitions immobilières.
Le dirigeant de PME, qui envisage d’acquérir un bien immobilier pour l’exploitation de son entreprise s’interroge sur les meilleures modalités juridiques et fiscales de son acquisition. Diverses solutions s’offrent à lui lorsque l’immobilier est financé par emprunt bancaire ou crédit-bail immobilier :
Le choix n’est pas aisé, si bien que souvent le dirigeant est amené à retenir une solution sans vraiment appréhender toutes les conséquences de son choix. Les explications ci-après ainsi que le simulateur que nous mettons à votre disposition permettent de vous éclairer utilement.
ACQUISITION PAR UNE SCI
AVEC UN EMPRUNT BANCAIRE
SCI IR | |
AVANTAGES | Lors de la cession du bien (et une fois le remboursement de l’emprunt terminé), possibilité de céder le bien immobilier en exonération totale ou partielle sur les plus-values réalisées, mais il faut désormais attendre 30 ans pour bénéficier de l’exonération totale. Possibilité de purger la plus-value par une donation. |
INCONVENIENTS | Fiscalité lourde : |
SCI IS | |
AVANTAGES | Assiette fiscale plus faible compte tenu de : |
INCONVENIENTS | Lors de la cession du bien, une double imposition
s’applique : |
Crédit-bail immobilier | |
AVANTAGES | Pendant la durée du crédit-bail : Déduction intégrale des redevances de crédit-bail évitant, dans la généralité des cas, toute imposition. |
INCONVENIENTS | Lors de la levée de l’option : Réintégration et imposition d’une partie des redevances déduites. |
En conclusion
Il apparait que dans un schéma de revente après paiement de l’emprunt bancaire ou à l’échéance du contrat de crédit-bail, le choix de la SCI relevant de l’IR est le plus intéressant, d’autant plus, que la plus-value anticipée est importante ou qu’il est prévu de consentir des donations qui purgeront la plus-value.
Toutefois, ce qui doit être pris en compte pour effectuer le choix est la possibilité ou la volonté de faire face ou non à l’effort financier à consentir résultant de la fiscalité pendant la période de remboursement.
LE DEMEMBREMENT DE PROPRIETE
La technique du démembrement de propriété est une technique permettant d’optimiser l’acquisition et le financement d’un bien immobilier servant à l’activité d’une société exploitante.
Le dirigeant acquiert la nue-propriété du bien immobilier, soit en son nom propre, soit par l’intermédiaire d’une SCI soumise à l’impôt sur le revenu, qui sera utilisé par la société exploitante, qui de son côté aura acquis l’usufruit d’une durée fixe.
Ce schéma permet de bénéficier à la fois des avantages des SCI soumises à l’impôt sur le revenu et de celles soumises à l’impôt sur les sociétés.
Toutefois, la réforme des plus-values immobilières ne permettant une exonération totale qu’au-delà de 30 années de détention limite l’intérêt de la formule.
De plus en cas d’acquisition d’un bien immobilier sous le régime de la TVA, le nu-propriétaire ne pourra pas récupérer la TVA.
Pendant la période de détention de l'usufruit temporaire du bien immobilier | |
Le nu-propriétaire | Il ne sera pas imposé sur des sommes qu’il ne perçoit pas (contrairement à la SCI IR) puisqu’il ne touche pas les revenus de la location du bien immobilier acquis. Néanmoins, celui-ci devra éventuellement rembourser l’emprunt bancaire portant de l’achat de la nue-propriété, s’il ne l’a pas payé sur ses fonds propres |
L’usufruitier | La société exploitante, en qualité d’usufruitier, aura acquis par emprunt un droit qu’elle pourra amortir sur la durée de l’usufruit.
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A l'expiration de la période de démembrement | |
Le nu-propriétaire | Il deviendra plein propriétaire du bien immobilier. |
L’usufruitier | Il ne sera titulaire de plus aucun droit. |
Précautions à prendre avec l'utilisation de cette technique d'optimisation fiscale :
Le contribuable a certes le choix de la voie la moins imposée mais comme la plupart des techniques d’optimisation fiscale, il est nécessaire d’être vigilent afin que le schéma proposé ne tombe pas sous le coup de l’abus de biens sociaux, de l’acte anormal de gestion ou encore de l’abus de droit.
Si la réponse ministérielle Straumann du 5 mai 2009 n’estime pas par principe que ce type de montage constitue un abus de bien social, ce n’est que sous la condition d’une réalité économique de l’opération. Et il devrait en être de même s’agissant des notions d’acte anormal de gestion et d’abus de droit.
En d’autres termes, il est indispensable :
LE DEMEMBREMENT DES PARTS D'UNE SCI
Le démembrement porte non directement sur le bien immobilier, mais sur les parts de la SCI, relevant de l’IR, qui aura acquis le bien en pleine propriété, la SCI détenant le bien en pleine propriété.
Pendant la période de détention de l'usufruit temporaire sur les parts sociales | |
Le nu-propriétaire | Les conséquences seront les mêmes qu’en cas de démembrement portant directement sur le bien immobilier :
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L’usufruitier | La société usufruitière sera imposable sur le résultat fiscal de la SCI déterminé d’après les règles qui régissent les sociétés IS en application de l’article 238 bis K du CGI permettant ainsi notamment de :
Elle pourra également amortir l’usufruit sur les parts sociales.
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A l'expiration de la période de démembrement | |
Le nu-propriétaire | Il deviendra plein propriétaire des parts de la SCI. |
L’usufruitier | Il ne sera titulaire de plus aucun droit. |
Intérêts de cette technique d'optimisation :
Les intérêts du démembrement de parts sociales sont les mêmes que ceux d’un démembrement portant directement sur le bien immobilier avec un avantage supplémentaire consistant en un effort financier du nu-propriétaire souvent moins important.
Afin que le démembrement ait une véritable substance économique, il sera nécessaire que la SCI distribue des dividendes à l’usufruitier, ce qui peut être une limite de ce schéma, mais des solutions existent afin de conférer cette substance économique, comme le démontre des simulations non mises en ligne.
Remplissez le formulaire ci-dessous, puis cliquez sur le bouton "Lancer la simulation" afin de lire immédiatement le résultat de votre simulation personnalisée :
Ce simulateur chiffre les conséquences financières et fiscales de l’acquisition par un dirigeant de PME d’un bien immobilier qui sera utilisé par son entreprise, sur la base des principes suivants :